La (non) dépollution du site ICPE de Querquillas ?
Le pôle d'échange de Querquillas, communément connu comme parking de covoiturage a été réalisé sur un site où était exploitée une casse auto. Les fossés bordant le parking qui drainent les eaux de ruissellement alimentent le bassin versant du ruisseau le Bétey. Comme les terres bordant ces fossés laissaient apparaître des déchets divers, notre association s'est interrogée sur les travaux de dépollution qui auraient dû être menés lors de la reconversion du site.
Une casse automobile est une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement - ICPE. Elle aurait dû être soumise à enregistrement et suivie par les services de la DREAL après sa cessation d'activité.
Nous avons alors adressé un premier courrier à la Direction des routes du département, courrier resté sans réponse. Nous nous sommes adressés ensuite à la DREAL pour savoir si le site était bien connu de leur service et si une décontamination du site avait été réalisée.
Réponse de la DREAL (voir pièce jointe):
"le 30 octobre 2018" (le parking de covoiturage était construit depuis lurette !) "les services de l'inspection des installations classées ont effectué une inspection au cours de laquelle il a été constaté que les bâtiments de la société, la propriété en tant que telle n'existait plus. Monsieur le Préfet a signé le 23 novembre un arrêté constatant la péremption de l'autorisation d'exploiter" (Autrement dit, c'est suite à notre courrier que la DREAL s'est préoccupée de cette installation classée !!!) ..."Le site ne relève désormais plus de la règlementation ICPE" (c'est à dire : Circulez, y'a rien à voir !!!).
D'après les photos aériennes c'est entre 2012 et 2016 que l'activité du casse automobile a été interrompue. La DREAL aurait dû l'inspecter à cette époque et s'assurer que la dépollution du site avait bien été mise en oeuvre. Cette dernière reste donc toujours à entreprendre. A commencer par des prélèvements du sol et du sous sol ainsi que de la nappe phréatique.
Un autre courrier (voir pièce jointe) a été adressé, cette fois au Conseil Départemental, lettre restée à ce jour sans réponse.
PDF du courrier et des images :
PDF des images :